Je n’ai jamais su comment débuter certains articles...
Alors "colorblind" counting crows en écoute...
Je ne sais toujours pas où me mènera celui là...
Et si je pourrais y mettre un point...un seul
Comme des pointillés trop volatils...
Comme un horizon brumeux...
Comme un sol instable...
Et cette incapacité à en définir les objectifs...
Sa réelle intention et peut-être sa valeur...
Et cette colère qui gronde en moi...contre moi...
Et un peu contre l’ordre de la vie...
Sur l'Aber,
Le ciel a repassé son costume blanc...
Les mouettes y dansent la fin de l’été, elles ont perdu de leurs contrastes...
Les Bateaux ne bougent plus, comme figés dans cette marée trop basse...
On entend le vent dans les arbres qui répondent aux vieux clochés d’en face...
Les portes claquent, les bagages s’entassent...
Comme une odeur de fin...
Comme une odeur d’automne...
Comme un dernier regard au départ d’un train...
Mes valises sont fermées...si tant est qu’elles puissent l’être...
Elles débordent de souvenirs, de photos en vrac, de parfums et de sel...
Elles ont les couleurs de l’unique et du définitif...
Elles attendent bien sages qu’on leur donne une destination claire...
Elles s’impatientent et menacent...
Comme une odeur de toi...
Comme une odeur d’étoile...
Comme un flou derrière un voile...
Mes joues n’ont pas de couleurs ce soir...
Mes larmes n’ont pas de lumière...
Elles se déroulent en silence le long de mon nez...
Elles dansent sur le bord de mes lèvres, au coin de mes yeux...
Comme un miroir sans reflet...
Comme ta voix sans volume...
Comme tes mains sur les miennes sans effet...
Cette étincelle restera ici, sur cette jetée, dans ces vagues...
Emportées plus loin que jamais pour y mourir sur une île...
Où d’autres catamarans jadis se sont échoués un jour de barbecue...
Au mauvais endroit alors qu’on les attendait ailleurs.
Comme une erreur que je dois faire...
Comme une décision fragile et stupide...
Comme un dernier souffle ravageur...
Si je ne suis plus sure de rien,
Comme une plume qui n’a plus rien de léger...
Un reflet de lune sur mes paupières...Et personne pour le voir...
Mon iris plus sombre, mes doigts qui hésitent, mon coeur qui sursaute et toussote...
Et sans lumière dans cette nuit plus sombre que les autres...
Pour que je continue d’exister quelque part...
Et de jours en jours, nous devenons nos propres habitudes comme de petites prisons...
Mais leur confort nous rassure et dans un envisageable trop instable, nous avons besoin de cela...
D’y avoir cru quelques secondes et d’être tombé de ces milliers d’étages sans un seul parachute, sans un seul filet et sans même des ailes...
Pour avoir été incapable de prendre la bonne décision...
Mais existe-t-il des bonnes décisions...
Je sens encore l’asphalte sur ma joue qui brule et les cloches qui raisonnent dans mes oreilles...
Comme un « game over » éternel, irréversible mais bien réel...
J’y avais tellement cru qu’avec l’éclipse, je n’ai même pas vu le bord du balcon...
Je pensais que je pourrais...
Mais au pied du mur, ne pas tout défoncer...
Construire une porte de lumière...si elle existe...
Que nos routes soient aussi belles l’une que l’autre
Et qu’elles se recroisent le jour venu...Au bon moment...
avec simplicité...et légerté...
A l’amour, aux câlins frissons et surtout à la vie !
Mlle plume
Tant d'alternance de pluie et de soleil qu'on en perd la boule!
Mais pas la bonne humeur!!
Les thés de Gwen à 6 dans un 9m2 vont ma manquer à la rentrée!
Heureusement il y aura tjrs les calins!
Le brin de folie
ET...
Les souvenirs!!!!
