cepheide

poussieresdetoiles

Mardi 3 août 2010 à 19:24

5 minutes de volées durant mes vacances (enfin!) pour poster ici quelques photos du stage de ma vie. Vous n'en n'avez probablement pas entendu parlé (moi non plus à l'époque) mais chaque année se déroule le Tour de Fr à la V oile du 26 juin au 26 juillet. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un événement sportif se déroulant en caravane sur un mois. 28 équipages de 7 équipiers (sans compter l'assistance logistique à terre) s'affrontent en mer alternant parcours en baie et ralliement d'étapes.

Le départ fut donc brillamment donné à Dunkerque cette année avec un acharnement de Courrier Dunk pour prouver à sa ville qu'ils avaient bien leur place sur le podium. Déjà vainqueurs deux fois, ils ont finalement laissé leur place à Nouvelle Cal rapidement suivis de près par TPM . Mais en dehors de la partie sportive, il y a bien sur la partie technique et logistique à terre. Mon stage à moi!!!!!!!!!!!!! Assistante organisation générale, le métier de mes rêves, le rêve de ma vie, la vie de...ahem, je m'enflamme là.

Bref, que dire sinon que la nostalgie me gagne encore de temps à autre malgré les bras de mon homme, que les rouges me manquent tout comme notre mascotte dalmatienne, nos caisses de fer et nos tentes que nous avons monté et remonté 20 fois, nos hôtels 3 étoiles, nos mercedes, nos galères ensablées, nos sorties en mer, nos briefing de bonne heure, nos couchés de soleil, nos fou-rires, mes smarties', notre choré, les équipages, la route.....

Mais il me faut maintenant tourner cette page de fou et m'en retourner préparer le Bol d'Or (pas mal aussi me direz-vous...)

Vendredi 14 mai 2010 à 18:55

Et oui, je continue à clamer haut et fort que le 13 est un chiffre porte bonheur. Hors ce 13 mai dernier mon entourage m'a encore offert un éphémère ensoleillé sous une pluie d'étoile, dans un feu d'artifice de simplicité et de petits morceaux de tendresse pour un couché de soleil extraordinaire malgré les nuages gris Parisiens.

Pour ces 25 ans...du soleil et dans l'ordre.

Ma mère m'a offert mon premier et unique sac de parisienne (comprendre grand, grand grand et classe) où je ne sais pas quoi mettre, que je rempli tant bien que mal avec le plus gros livre de ma bibliothèque de voyage, mais dont je ne peux déjà plus me passer. Mes parents m'ont offert leur temps et leur patience ensembles, pour mon e-nième déménagement sans se plaindre une seule minute. Oui je sais, à ce rythme là, je vais faire carrière!  Mon père un fabuleux destin...chargé d'émotion, à la plume de son talent discret mais incontestable... ainsi qu'une petite caméra pour venir le compléter avec les années du futur. Ma banquière, une belle leçon de sagesse et d'économie pour l'avenir. Dès le matin et sans les bougies, ça ne met pas trop d'étoiles dans les yeux mais c'est toujours bon à prendre pour apprendre.

Mes boss, une réunion surprise au champagne et un premier rayon de soleil dans ma journée... Ma cousine m'a offert le deuxième en évoquant sa crainte de courir en culotte rose sous l'arc de triomphe... Mes collègues le troisième en acceptant de squatter un bar d'extérieur... Mes meilleures potes et Jojo le quatrième (alias la blonde et les brune ou les vadrouilleuses au choix) toujours aussi rayonnantes et disponibles à suivre mes plans à l'arrache...Ces complices de toujours qui ont encore une fois joué les renseignements. Mon homme le cinquième en arrivant genre "bah oui normal j'allais pas louper ça quand même". Tu me surprendras toujours dans ces inattendus avec ton petit sac à dos vide pour seul essentiel qui te rend heureux où que tu sois. Tu vois, je suis ton exemple ;-) Et puis tous ces petits mots en rentrant, ce shaker que je suis impatiente d'essayer, ce téléphone qui nous a empêché de dormir toute la nuit recevant un texto à la demi-heure. Cette boite mail pleine, ce facebook taggé à n'en plus finir, ce restaurant sur l'erdre apaisant à venir. Et puis cette joueuse de violon du métro et son sourire bienveillant....Et puis ce gamin qui ne cessait de regarder mon sourire béat avec étonnement...Et puis Montmartre "en amoureuses" du bonheur simple, du lierre sur les maisons, des rues à l'anglaise et des "on s'en fou on verra bien"...Et puis ce restaurant à deux, place des artistes à la chaleur d'une lampe puissante...
 
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Tu veux quoi pour tes 25 ans? Le même bonheur pour les 25 prochaines années...pour moi et tous ceux qui croiseront ma route. Allez soyons exigeants, même pour ceux qui ne la croiseront pas!

Vendredi 9 avril 2010 à 19:10

Je constate avec effroi que mon dernier article date d'avant le fameux anniversaire...Et maintenant qu'il est passé "trop vite" comme dirait certains et certaines, que peut-on en dire?

1- Je n'aurai jamais pu faire tout ça sans Gaët. Mon bras droit à qui j'aurai bien validé une équivalence master événementiel. Il est ma patience quand elle vient à me manquer, mon apaisement quand le stress prend le dessus et mon cerveau quand les neurones vont se coucher trop tôt. Il est juste Gaët, généreux et présent, toujours prêt à s'investir dans mes projets délirants.
2- Nous n'aurions jamais eu de son sans Dad, de matos lumière sans François, jamais vu maman sans l'aide de Baptiste et perdu les invités sur l'île sans l'aide d'Antoine sans parler de l'enquête. Quand à la Pauline merci à sa créativité. Bref une équipe présente au moment où le besoin se fait sentir. Estelle merci d'avoir accepté de suivre cette journée de pré-chauffe
3- Merci "aux chauffeurs" des gd-p sans qui nous aurions eu deux absents très importants.
4- Les invités ont été géniaux
5- C'est en effet passé trop vite...

La semaine précédente a été très prenante et surtout pleine d'imprévus...faire les courses entre deux cours le midi. Prendre le train pour deux jours à Paris obligatoires, assurer aux entretiens pour stage à droite à gauche, faire son choix à faire entre les trois stages possibles car ils veulent tous une réponse le dimanche soir au plus tard, passer chercher mes commande alimentaires à la sortie du train le vendredi après-midi, amener les premiers invités à leur hôtel, répondre au téléphone, l'arrivée des uns et des autres à des endroits, des instants différents. Gérer les stocks, ne rien oublier, loger tout le monde................AHHHH

Et puis le samedi, plus le choix, il faut y aller avec ce qu'il y a et un grand bol de bonne humeur et de réactivité.
Une matinée qui commence par un récupérage de fleurs, un déposage de sacs d'accueil dans les chambres d'hôtel avant arrivée des invités, un achat de croissants et de pain, un gonflage de ballon pour couvrir un sol déjà parsemé de chaussures de toute sorte. Il faut ensuite aller prendre les places qui ne se réservent pas pour un tour en éléphant. Courir au maquillage réservé après avoir donné les places aux intéressées. Répondre aux appels entre deux coups de mascara. Sortir du maquillage toujours téléphone à l'oreille, laisser la place aux intéressées, filer  accueillir les oncles et tantes et grand-parents, charger le coffre de la voiture, filer décorer la salle, se rendre compte que la sono n'est pas compatible avec mon mac, aller chercher l'adaptateur à 15 min de la salle, se rendre compte que ce qu'il manque est dans mon appartement et que la clé est dans la poche de mon oncle qui est à la messe, filer vérifier que la péniche est bien là, se rendre compte que les chaussures de la soirée sont encore chez la madre et que l'heure est passé trop vite, apprendre que l'intéressée est en retard, attendre que baba trouve le fameux pont, faire monter les intéressées sur la péniche, accepter de faire le voyage avec elle et se rendre compte qu'il me manque un bon manteau d'hiver pour résister au froid, arriver sur l'île en jean, accueillir les invités, dire bonjour, aller de l'un à l'autre, lancer le buffet, faire un discours d'accueil, récupérer les cadeaux, répondre aux questions, monter-descendre-monter-descendre, réinstaller le micro, lancer la soirée, grignoter ce qu'il reste au buffet, profiter d'une animation pour retourner chercher ce qu'il restait chez moi après avoir récupéré les clés, revenir le plus vite possible, changer d'animation.........

Et puis au final j'ai pas vu passer la journée, j'ai eu le temps d'enfiler ma robe de soirée vers 22h, de boire une verre pour 23h et de danser à minuit. Une journée très belle et très stressante pour un résultat imparfait quand on l'imaginais comme ça, comme ça et puis comme ça. Mais un très très beau moment pour tout le monde visiblement où les détails moins en place sont passés inaperçus. 

Mais le lendemain, il faut repartir emportant les photos et les souvenirs dans les voitures. "'c'est encore passé trop vite" Et oui, c'est toujours comme ça pour les bons moments....Mais il reste de quoi faire grâce aux photos. Un échantillon donc...
 
http://cepheide.cowblog.fr/images/50ansdelamadre/IMG0012.jpgL'attente à la péniche...
Un capitaine génial ainsi que son matelot!

http://cepheide.cowblog.fr/images/50ansdelamadre/IMG0035.jpgL'arrivée sur l'île de Versailles de Nantes
après une petite ballade sur l'Erdre
à la lueur d'un flambeau
Invités sur le ponton chapeaux toutes!!!

http://cepheide.cowblog.fr/images/50ansdelamadre/IMG3245.jpgMerci à Marc et Bernadette d'avoir permis cette photo!!

http://cepheide.cowblog.fr/images/50ansdelamadre/IMG0111.jpgMerci aux derniers fêtards d'avoir accepté d'arrêter la musique à 2h
pour tenter de rentrer dans un cadre minuscule!
Un scandale!!!! ;-)

http://cepheide.cowblog.fr/images/50ansdelamadre/IMG0103.jpgEt juste pour le plaisir de vous montrer combien ma mère porte bien ses 50 années de vie....

Bon anniversaire!!!!!!!!!!!!!!!!!







 

Lundi 15 mars 2010 à 12:22

Alors voilà...
le décompte a enfin commencé...

Le train est lancé...
La météo n'a qu'à bien se tenir...

Nous attendons le soleil pour le 27 mars
De jour comme de nuit
Pour un événement....

Un brin Authentique...
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Un brin décalé...
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Un brin nature...
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Un brin Classe...
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Et un brin coloré...
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A ton image quoi...
;-)

Début des festivités samedi 27 au soir...
ou bien avant...
Qui sait...
 
Et pour les autres...
CHUT!!!!!!

Dimanche 7 février 2010 à 23:07

Revenir en arrière? Mais pourquoi faire?

Enervée...

Enervée de les voir raconter ce qu'ils n'ont pas vécu. Enervée de les voir analyser nos éventuelles défaillances sentimentales, nos éventuels manques de repères et de stabilité. Enervée de les voir évoquer nos cicatrices d"enfant valise" sans en avoir visiblement compris le fondement. Enervée de les voir s'agiter à débattre de la famille parfaite avec le papa, la maman (toujours dessinée en plus petit et avec de longs cheveux non) et ses deux enfants bien sages à en mourir d'ennui. Le tout se tenant la main à côté d'une grande maison à deux étages, sourire au lèvre. Parfois on peut passer au petit écran, écrire des livres et pourtant dire des conneries!

Oui, j'ai toujours dans un coin de ma tête et de mon coeur ce sac qui représentait alors toute ma vie dans un coin de la pièce. Oui, j'ai du mal à le poser dans un lieu plus de quelques mois. Oui ma vie se forge de mon passé quel qu'il soit et alors! J'y ai appris que les importants, les essentiels ne tiennent pas dans une simple valise. Valise qu'on refait et défait à l'infini dans chaque maison, chaque semaine. Et combien de ces objets suffisent à vous apporter cet instant de magie où la pluie reflète la lumière de vos souvenirs? Combien sont encore là aujourd'hui dans cette pièce entre le lit double, le rideau de plumes et la table ikéa? Vous seriez surpris de voir ce que j'ai pu garder de ce passé...

Un vieux téléphone cassé où on tourne à l'infinie le cercle central en espérant ne pas avoir fais d'erreur de numéro...Un pot à crayon coloré de tous ses habitants, comme une pâle imitation de l'arc-en-ciel...Une balle de baseball dont je n'ai jamais vu un seul match...Une mappemonde lumineuse qui tourne et mesure...Un tableau de bilal rouge et noire...Une photo de chacun, l'un me tenant dans ses bras, l'autre ramassant des cailloux avec moi...Deux patins blancs délassés...une copie miniature du piano du salon...des russian Earl grey sachets...un bureau de réussite porte-bonheur mais il faut l'avouer on ne peut plus moche...une poupée turque russe...la bouteille de ma naissance qui porte sans doute plus de poussière que de vin...mon porte-bougie lampe...mon bracelet serpent et la boite à punaise pour les photos.

Aucun de ces objets ne se trouvaient dans cette valise. Comme si mon essentiel était ailleurs et que finalement sans eux je pouvais quand même être heureuse. Alors, dans cette société matérialiste où la dernière voiture à la mode a plus de valeur qu'une occasion cabossée et ensablée...Alors dans cette société où la taille de nos écrans compte plus que la taille de nos souvenirs à visionner dessus...alors dans cette société où l'on renouvelle la garde robe tous les deux jours, où l'on ne sait plus mettre de l'âme dans nos compagnons de vie immobiles, je suis devenue comme vous...instable, changeante, pleine de défaillances accrochée à mon portable, à mon internet en quête de lien puisque c'est bien de cela qu'il est question. Ce n'est pas eux qui ont construit ça! C'est chacun de nous, en acceptant ce système en fermant les yeux, les mains sur les oreilles...

Analysez ce que vous voulez dans nos vécus...montez les hypothèses que vous souhaitez...écrivez vos théories de l'instabilité à l'infini mais ne nous prenez pas notre fierté d'"enfants valise". Si mes repères à moi ne sont pas dans les modèles créés de toute pièce par cette société, qui dis qu'ils sont erronés pour autant? Si mes rêves ne se trouvent plus dans une belle et grande maison symbole de réussite et de bonheur définitif mais dans une mémoire qu'il faut cajoler à tout prix, peut-être suis-je justement riche de ce parcours. Peut-être ais-je fondé mes rêves de bonheur sur d'autres idées...Peut-être sont-elles valables aussi! Et peut-être que les fondations de mon bonheur sont plus solides que vos concepts poussiéreux.


Les souvenirs qu'il reste de cette période que je ne changerai pour rien au monde: mes voyages, nos conversations, notre complicité et mes différents chez vous.
 
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"Je suis montée discrètement dans mon refuge qui n'en n'avait de valeur que le nom...quoique. 4 murs, un lit défait, un bureau encombré, une moquette écrasée, une armoire qui grince et trois posters penchés. Mon nouveau "chez lui" ressemblait à une chambre d'hôtel personnalisée. On y aurait mis mes initiales à la porte, un rideau à la fenêtre, un miroir.  Le placard ne contenait aucun vêtements. Il n'y avait rien sous le lit. Juste une caisse débordante, un vieux sac de voyage à demi ouvert. Et puis quelques heures plus tard on ne pouvait plus traverser la pièce...j'y avais étalé ma vie, mon instant, mon éphémère...ce que j'y préférai? Les étoiles que je voyais à ma fenêtre.

"Mathilde, tu viens faire un baby?" Je crois que c'est un des souvenirs les plus doux de cette époque...avec le pain de papa et les rares lessives ratées du début. Je crois pouvoir dire que j’ai été heureuse et même très heureuse. Ce que j'en ai retenu? Nos réunions à la bougie. Les délires en roller dans le salon (ça laisse des traces au sol et alors!), les imitations fausses au micro, le chant des baleines à 6h du matin, les glaces même si c'était pas le dimanche et nos révisions d'anglais dans 4m2 à trois. les gags du chat un peu aussi...
Il disait que l'araignée de la salle de bain était un signe de foyer heureux...Peut-être qu'il avait raison en fin de compte.
 
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De l'autre côté, un feu de cheminé qui crépite, l'odeur de son parfum envoutant dès le matin, les discussion baignoire et maquillage, les chaussons du titou qui disparaissent tout le temps (c'est incroyable cette énigme!), le joueur de guitare sans guitare (comprenne pourquoi ce tableau me faisait cet effet), les plantes vertes pleines de lumières et les repas fou-rire. Mon nouveau "chez elle". Ce que j'y préférais? le velux pour le bruit de la pluie qui berce et l'odeur de la nuit.

"Mathilde, tu as rangé ta chambre?" Je crois que c'est un des souvenirs les plus récurrents de cette époque. Quand vous répondez oui dans un regard consterné qui oscille entre l'horloge et le bruit des pas dans l'escalier qui montent bien trop vite. 4 murs, un lit défait, un bureau encombré, une moquette écrasée, une malle qui grince et trois posters penchés...Et puis quelques heures plus tard, on ne pouvait plus traverser la pièce...j'y avais étalé ma vie, mon instant, mon éphémère. Et si c'était cela mon chez moi, mon repère...
Elle disait que la première chose qu'elle faisait le matin c'était de mettre ses yeux pour ne rien rater...et elle avait raison!

  Ratez ce que vous voulez dans vos vies mais ne ratez pas votre bonheur. Il passe toujours au moment où on s'y attend le moins, il connait peu de gares mais il est toujours à l'heure. Ces nids bien que fragiles et volatiles étaient rassurant. Nous apprenions à nous prendre en charge dans l’aléa des oublis, des valises et des regrets. Nous y apprenions nos repères, peut-être nos instabilités et alors....

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